Archives de la Marine à Vincennes (CC7 apha carton 61)

AUDIBERT Antoine André

Enseigne de vaisseau

Mise à jour le 15-02-2005 par Jean-Louis CURET


DateÉvénement
5 mai 1758 naissance à Six-Fours de Jean Joseph charpentier et CURET Elisabeth
13 sept 1792 Brevet d'enseigne non-entretenu enregistré à LS
Au commerce 120 mois 29j, pour l'Etat 24 mois 23j
17 mars 1794 arrivée en Angleterre arrivé de Toulon sur le Pompé, attestation de Ruph Christian à Portsmouth le 10 juil 1794
19 avril 1804 embarquement 29 germ. an XII ordre au citoyen Antoine André A. cap. au long cours d'embarquer sur le Bucentaure
9 mai 1804 débarquement 19 floréal an XII, les services du citoyen A. cap au long cours n'étant plus nécessaires à bord du Bucentaure, il lui est ordonné de débarquer
27 juin 1814 lettre au ministre de la marine et des colonies à LS
En janv 1793 apporte à Toulon un chargement de chanvre pour le gouvernement et dont le fret ne lui à pas encore payé.
En mars le commerce étant interrompu il est embarqué en sa qualité sur le Pompé, lors de l'évacuation de cette place il suit le vaisseau en Angleterre avec son épouse et 4 enfants dont un à la mamelle. Pendant son séjour il a rempli la place de sous chef d'administration sous les ordres de Mr Christian cap. de vaisseau. Il occupe cette place environ 18 mois.
En 1797 chargé de la casernes des invalides toulonnais près de Southampton jusqu'en juil 1802, époque de la paix ou il rentre en France avec toute sa famille, dans l'espoir de reprendre la navigation de commerce.
Depuis sa rentrée il ne peut récupérer ses biens qui n'ont cependant pas été vendu.
En 12 embarqué sur le bucentaure et débarque 21 jours après.
Ne peut plus être embarqué comme auxiliaire à cause de son émigration, il est employé pendant 2 ans au cadastre du Var, en qualité de chef de bureau, le géomètre en chef lui refuse le payement d'une partie de son travail, plus de 3000F.
En 1809 par la protection du v.a. Ganteaume embarqué en qualité sur un batiment stationnaire à Toulon, sans être chargé du détail à cause de son émigration. Ce n'est qu'en 1809 qu'il a occupé cette place jusqu'à la réforme des auxiliaires ou il est débarqué.
Sans fortune âgé de 56 ans avec une nombreuse famille, ayant un fils de 22 ans qui a subit l'examen d'enseigne de vaisseau, mais étant fils d'émigré n'a eu aucun avancement et a perdu un œil au service de la marine et vient d'être licencié.
Demande une place convenable. Il aurait celle de capitaine à la santé publique de la carantaine du lazaret de Toulon, elle est occupé en ce moment par un chapelier de profession, contre l'usage établi de tems immémorial qui la place entre les mains d'un capitaine des batiments du commerce ; ce chapelier est un homme de la révolution, qui a obtenu cette place par cette même faction.
1815 Permis pour aller à Brignolles et St Maximin Taille un mètre 60 centimètres, visage maigre, front couvert, yeux bleus, nez bien fait, bouche moyenne, menton rond, cheveux et sourcils grisaille
Pour des affaires et travaux pour l'Etat pour s'y présenter au bureau de l'inscription maritime ou aux autorités locales et d'être de retour à l'expiration des 6 mois
16 sept 1816 au ministre demande une pension proportionnée à ses malheurs Certificats fournis
Laurent Etienne Baron maire de Six-Fours 12 sept 1815
Sir André A. natif de SF résidant à LS depuis 20 environ, émigre en 1793, pendant son émigration il a perdu une partie de ses biens et son mobilier qu'il possédait à SF, que les biens de son épouse hérités de son père le Sieur André Coutellenq aussi émigré avec le restant de sa famille furent vendu par l'état
13 avril 1824 lettre au ministre Lors de la rentrée de l'usurpateur, il s'inscrit comme volontaire sous son A.R. le duc d'Angoulême, ce qui l'oblige une seconde fois d'émigrer avec sa famille et de d'aller se réfugier à Brignoles.
Pendant son séjour en angleterre payé comme enseigne de vaisseau entretenu à 1200F par an et sa famille comme émigrés 1 shilling par jour.
8 oct 1824 lettre au ministre de la marine pour demande d'aide Seulement à l'âge de 65 ans qu'il a pu obtenir une demi solde de 300F.
Il ne peut plus rien faire. Il s'est borné à donner des cours de navigation aux jeunes marins de sa commune (LS) mais quoique le nombre en soit assez grand il y a très peu d'écoliers.
Propose de faire éditer un livre pour les chefs de timonnerie et les jeunes gens qui s'embarquent sur les batiments de commerce en qualité de lieutenant et même de capitaine en second et qui n'ont pas l'âge pour étudier et subir leurs examens de capitaine, et demande l'approbation du ministre.
Dans ce cas il pourrait habitait une grande ville comme Marseille pour être mieux à porter d'enseigne ce qu'il a écrit.
30 nov 1824 lettre au ministre à LS rue Bourradet le 16 no 5
Ancien capitaine au long cours faisant le voyage de la Martinique
l'exposant voit avec la plus vive douleur que l'indication des objets dont il doit traiter ne suffit pas pour avoir un jugement sur les mérites et l'utilité de la publication
25 avril 1827 décès à La Seyne


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